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Et si on s’écoutait les uns les autres ?

Au stress du confinement du printemps, a succédé l’anxiété d’une période déconfinée et contrainte, puis, tout récemment, l’angoisse d’une nouvelle phase de confinement.

Nos libertés les plus élémentaires sont malmenées.

Nous ignorons s’il s’agit d’entraves durables ou temporaires.

A cela s’ajoute de légitimes craintes : celle de la perte d’emploi, celle du déclassement.

En ce contexte, chacun s’exprime ou tente de le faire.

Les témoignages de tensions se multiplient.

Elles sont très prégnantes dans la société et l’entreprise peut difficilement y échapper.

L’expression des sentiments, des besoins, la formulation d’une demande sont nécessaires.

Reste que l’incompréhension, parfois la frustration peuvent naître de ce que le besoin, la demande, ainsi exprimés ne recueillent aucun écho.

Le vivre ensemble, qu’il concerne l’entreprise ou la société toute entière, suppose l’écoute.

Il doit s’agir d’une écoute active, permettant de percevoir ce qu’exprime son interlocuteur, y compris les sous-entendus, sans jamais se positionner dans le jugement.

En outre, écouter sans entendre demeure stérile : recevoir les arguments d’autrui ne signifie pas les considérer.

La démarche doit être réciproque : celui qui s’exprime doit pouvoir être écouté et entendu.

Au-delà du vivre ensemble, il s’agit d’un préalable indispensable à la gestion des conflits, à la conduite des projets, à la fédération autour des initiatives.

Savoir être ne doit pas rester une gageure.