Signal!!!
Non. Je ne parle pas de prévention routière, ferroviaire ou incendie, encore moins de dentifrice rouge et blanc.
Je parle de ces signaux, faibles surtout, que nous avons tous dans nos collectifs de travail, mais que souvent nous ne voyons pas. Ou ne voulons pas voir.
Je pense aux signaux faibles : Ceux qui ont des problèmes de dos, des tensions cervicales avec des (presque) torticolis. Je pense au cumul d’erreurs chez certains, plus ou moins importantes mais inhabituelles.
Je pense aussi aux sourires évaporés, aux glissements de ponctualités.
Sans oublier des agacements plus ou moins exprimés, à des ambiances parfois moroses. Des petites tensions, légères mais réelles, des réunions non actives ou si peu participatives. Le café que l’on a oublié d’acheter, le message laissé dans un coin dans l’oubli, l’apparition de procrastinations, l’augmentation des non-dits et des laisser-aller.
En fait, des signaux faibles.
Faibles au début.
On n’y attache pas d’importance, on laisse faire. À tort. Car ces signaux faibles, si on ne les repère pas, ils sont pourtant là.
Ils sont trace de mal-être, de décalages, qui montrent les prémices de stress,
d’insatisfactions, de lassitudes. Et peuvent être l’antichambre de signaux qui seront plus profonds, plus forts, ouvrant la porte au burn-out, à la déprime, voire à la dépression.
Il nous faut rester vigilants en tant que responsables, que managers.
Identifier ces grains de sables qui peuvent déréguler les fonctionnements, mais, surtout, être causes de souffrances.
Nous sommes tous responsables de la santé psychologique de nos salariés.