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Open Space?

Open Space


Oui. Il date des environs de 1950. (Nous sommes en 2023…).
Les frères Eberhard et Wolfang Schnelle pensent que, (en 1950), il serait judicieux de créer un espace sans cloisons, sans séparations. Sous prétexte de favoriser les échanges entre les salariés qui partagent le même espace.
Il faut être clair.
Le premier intérêt est de réduire les espaces de travail au profit de la rentabilité. Cela coûte moins cher en surfaces de bureaux. Au prix du mètre carré, c’est intéressant.
Le collectif peut avoir des avantages. On se perd moins dans certaines discussions téléphoniques (entendues par les pairs), donc on va plus vite à l’essentiel professionnel.
On suppose que l’information circule davantage, parce que les « autres » entendent les échanges. Donc ils sont au courant.
MAIS
Que fait-on de l’intimité au travail ? Nous avons des enfants, un(e) conjoint(e), et avons besoin d’échanger rapidement avec eux.
À l’écoute des collègues ? On veut se détendre, faire une pause ? Sous le regard de chacun ? On est en permanence sous le regard. Des collègues, du hiérarchique. Donc une tension permanente.
Julian Treasure, qui est président de The Sound Agency et étudie comment le son affecte les gens psychologiquement, affirme que les travailleurs sont 66 % moins productifs dans les aires ouvertes, tandis qu’une étude nationale au Danemark a révélé que les travailleurs dans les environnements à aire ouverte prenaient en moyenne 62 % de jours
de maladie en plus par an.
Sans parler de rhume ou de Covid.
Il faut également penser aux personnes porteuses de handicap, qui nécessitent des aménagements spécifiques souvent incompatibles avec la logique des open-space.
Alors, on remarque du paysagisme, pour isoler, du phonisme, pour retrouver son intimité, on retrouve aussi un « barème » d’espace (15 m² par personne), on voit apparaître des bureaux privés pour des coups de fil confidentiels, …
Bref, la disparition des open-space, pour comprendre que nous avons tous besoin d’un espace vital et personnalisé. Il faut conserver des espaces personnalisés. Phoniques, géographiques, visuels.


On ne peut pas en permanence être sous le regard et la contrainte des autresOPEN SPACE ?
Oui. Il date des environs de 1950. (Nous sommes en 2023…).
les frères Eberhard et Wolfang Schnelle pensent que, (en 1950), il serait judicieux de créer
un espace sans cloisons, sans séparations. Sous prétexte de favoriser les échanges entre
les salariés qui partagent le même espace.
Il faut être clair.
Le premier intérêt est de réduire les espaces de travail au profit de la rentabilité.
Cela coûte moins cher en surfaces de bureaux.
Au prix du mètre carré, c’est intéressant.
Le collectif peut avoir des avantages. On se perd moins dans certaines discussions
téléphoniques (entendues par les pairs), donc on va plus vite à l’essentiel professionnel.
On suppose que l’information circule davantage, parce que les « autres » entendent les
échanges. Donc ils sont au courant.
MAIS
Que fait-on de l’intimité au travail ? Nous avons des enfants, un(e) conjoint(e), et avons
besoin d’échanger rapidement avec eux.
À l’écoute des collègues ?
On veut se détendre, faire une pause ? Sous le regard de chacun ?
On est en permanence sous le regard. Des collègues, du hiérarchique. Donc une tension
permanente.
Julian Treasure, qui est président de The Sound Agency et étudie comment le son affecte
les gens psychologiquement, affirme que les travailleurs sont 66 % moins productifs dans
les aires ouvertes, tandis qu’une étude nationale au Danemark a révélé que les
travailleurs dans les environnements à aire ouverte prenaient en moyenne 62 % de jours
de maladie en plus par an.
Sans parler de rhume ou de Covid.
Il faut également penser aux personnes porteuses de handicap, qui nécessitent des
aménagements spécifiques souvent incompatibles avec la logique des open-space.
Alors, on remarque du paysagisme, pour isoler, du phonisme, pour retrouver son intimité,
on retrouve aussi un « barème » d’espace (15 m² par personne), on voit apparaître des
bureaux privés pour des coups de fil confidentiels, …
Bref, la disparition des open-space, pour comprendre que nous avons tous besoin d’un
espace vital et personnalisé.
Il faut conserver des espaces personnalisés. Phoniques, géographiques, visuels.
On ne peut pas en permanence être sous le regard et la contrainte des autres.

OPEN SPACE ?
Oui. Il date des environs de 1950. (Nous sommes en 2023…).
les frères Eberhard et Wolfang Schnelle pensent que, (en 1950), il serait judicieux de créer
un espace sans cloisons, sans séparations. Sous prétexte de favoriser les échanges entre
les salariés qui partagent le même espace.
Il faut être clair.
Le premier intérêt est de réduire les espaces de travail au profit de la rentabilité.
Cela coûte moins cher en surfaces de bureaux.
Au prix du mètre carré, c’est intéressant.
Le collectif peut avoir des avantages. On se perd moins dans certaines discussions
téléphoniques (entendues par les pairs), donc on va plus vite à l’essentiel professionnel.
On suppose que l’information circule davantage, parce que les « autres » entendent les
échanges. Donc ils sont au courant.
MAIS
Que fait-on de l’intimité au travail ? Nous avons des enfants, un(e) conjoint(e), et avons
besoin d’échanger rapidement avec eux.
À l’écoute des collègues ?
On veut se détendre, faire une pause ? Sous le regard de chacun ?
On est en permanence sous le regard. Des collègues, du hiérarchique. Donc une tension
permanente.
Julian Treasure, qui est président de The Sound Agency et étudie comment le son affecte
les gens psychologiquement, affirme que les travailleurs sont 66 % moins productifs dans
les aires ouvertes, tandis qu’une étude nationale au Danemark a révélé que les
travailleurs dans les environnements à aire ouverte prenaient en moyenne 62 % de jours
de maladie en plus par an.
Sans parler de rhume ou de Covid.
Il faut également penser aux personnes porteuses de handicap, qui nécessitent des
aménagements spécifiques souvent incompatibles avec la logique des open-space.
Alors, on remarque du paysagisme, pour isoler, du phonisme, pour retrouver son intimité,
on retrouve aussi un « barème » d’espace (15 m² par personne), on voit apparaître des
bureaux privés pour des coups de fil confidentiels, …
Bref, la disparition des open-space, pour comprendre que nous avons tous besoin d’un
espace vital et personnalisé.
Il faut conserver des espaces personnalisés. Phoniques, géographiques, visuels.
On ne peut pas en permanence être sous le regard et la contrainte des autres.