A l’évidence, le confinement décrété depuis le 16 Mars 2020 a bouleversé non seulement la situation économique de notre pays, mais aussi la perception que nous avions de notre travail, la façon de l’organiser, le rapport à l’autre, le rapport aux autres.

Peut-être vous retrouverez-vous dans l’une de ces typologies:

-Arrêt total d’activité professionnelle et confinement imposé,

-Bénéficiaire d’un arrêt de travail pour assurer la garde de votre enfant âgé de moins de 16 ans,

-Collaborateur(trice) placé(e) en chômage partiel,

-Collaborateur(trice) ou manager ayant basculé en télétravail avec plus ou moins de succès, voire avec réduction d’activité.

Chacune de ces situations s’est révélée, pour beaucoup, totalement inédite. Elle nous a conduit à repenser notre façon de travailler et de communiquer. Le présentiel n’est plus de mise, le distanciel s’est immiscé à marche forcée. La création de la distance n’est pas nécessairement un inconvénient: renforcement de la concentration, multiplication des initiatives pour entrer en contact avec l’autre, développement de l’innovation par exemple.Mais, dans le même temps, la distance peut être un vecteur de perte du lien social ou, à tout le moins, de création d’un lien social distendu.

D’un point de vue psychologique, ce confinement nous aura nécessairement tous affectés.Comment aurons-nous vécu cet incontestable perte de libertés? Comment aurons-nous vécu le fait d’être cloisonné H 24? Reprendrons-nous, à compter du 11 Mai prochain, l’activité professionnelle d’avant … comme si de rien n’était?

Autant d’interrogations auxquelles platefoRHm , nous l’avouons, n’a pas de réponse. Nous avons pourtant une certitude: nous en sortirons autrement.