Billet d’humeuRH d’Octobre 2019

Les affres récentes de la SNCF ne doivent pas nous faire oublier que, voilà deux années désormais, était inaugurée la ligne ferroviaire reliant BORDEAUX à PARIS en 2 h 04 : une avancée technique incontestable.

Il est probablement trop tôt pour juger de la réalité du développement régional promis par ses promoteurs. Il n’en demeure pas moins que le quotidien de beaucoup s’en est trouvé impacté, parfois facilité. Les infrastructures de transport ont un effet sur la mobilité des actifs que celle-ci soit géographique ou professionnelle. Réduire le temps de trajet entre le domicile et le lieu de travail rend de nouveaux emplois accessibles, améliore leur rémunération, favorise un meilleur équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle. Les entreprises ont beaucoup à gagner : les coûts de transport diminuent (les marges augmentent), des marchés locaux ou régionaux sont à leur portée, la diversité sociale de leurs collaborateurs est un atout.

Il serait néanmoins illusoire de penser qu’une fois le frein lié aux infrastructures de transport traité, les salariés deviendront tous nomades ! Des obstacles demeurent, dont le principal – et non des moindres – reste la motivation : vouloir bouger ! Une véritable culture de la mobilité – à la fois géographique et professionnelle – doit être encouragée, tant elles sont liées. Il n’y a pas lieu de les craindre, bien au contraire.

En cette perspective, platefoRHm formule ses pistes de réflexion :

• Concevoir la progression professionnelle par la mobilité,
• Réduire le gap financier des inter-contrats d’un même secteur d’activité,
• Avantager contractuellement la prise de risque (par des reprises d’ancienneté par exemple),

L’entreprise, pour attirer les compétences, a toute sa place pour susciter de véritables projets de mobilité !