A bien des égards, l’année 2020 a été éreintante. Les rapports sociaux ont été malmenés. L’économie a été ravagée. Il est inutile d’en rajouter.

La «trêve des confiseurs», qui symbolise cette période comprise entre Noël et le jour de l’an est, de fait, la bienvenue.

Un retour historique s’impose. Instituée en décembre 1874, la «trêve des confiseurs» est une initiative parlementaire. Elle visait à mettre en sommeil les débats et querelles afin de laisser les français profiter des fêtes de fin d’année. Il s’agissait de ne pas troubler la reprise des affaires commerciales par des débats parlementaires rudes et vifs, et la période s’y prêtait particulièrement. Telle était, en tous les cas, la raison avouée, la raison officielle de cettetrêve.

146 ans plus tard, gageons que la pause 2020 soit bienvenue.

Elle doit être propice au repos, certes, à réflexion incontestablement, à la douceur tout autant, à la distanciation par rapport aux choses et à la concentration sur l’essentiel.

C’est l’esprit de platefoRHm.