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Autonomie? Individualisme?

Se promener est inspirant

Sur le bord de la route, un tournesol. Tout seul, isolé, unique, « perdu ».

Seul… un tournesol

Plus loin, des champs de tournesols, verts et jaunes. Des milliers. Ce tournesol vient d’une graine égarée, ou du vent, ou d’une chute du tracteur ? Bref, il est seul, tout seul, sur le bord.

Il tourne sa corolle vers le soleil, comme tous ceux du champ. Mais il est seul. Il s’abreuve de la pluie, des mêmes nutriments, mais toujours tout seul.

Je pense à ces salariés, isolés, mais attirés par la même lumière. Sont-ils timides ? Réservés ? Peu sociaux ? Non « corporate » ? Ils peuvent aussi saturer d’un collectif en « open-space », ou s’en protéger. Ne portent-ils pas aussi des souffrances ou soucis personnels qui rendent inintéressants le babillage du quotidien ?

C’est mal vu en entreprise, un salarié qui s’isole ou qui est isolé. (Manque d’esprit d’équipe, individualisme, …). C’est vrai que c’est complexe. Comment aborder un salarié « isolé » ? Sinon par le reconnaître en tant que tel. Comprendre sa richesse, sa particularité, avant que de le juger.

Nous ne sommes pas tenus d’être « Groupir – Groupir Â». On peut garder de la distance face au collectif, ne pas apprécier les rencontres, soirées, ne pas alimenter les bruits de couloir, sans pour autant être en divorce d’avec le collectif.

Celui qui reste à l’écart peut être timide, ou non concerné par les vagues incessantes du groupe. Il peut autant être compétent, adhérer, s’investir à sa manière. Son recul peut lui donner celui de la réflexion, de l’écoute, de l’anticipation.

Ouvrons la porte à ces salariés, montrons que nous sommes à leur écoute.

Le risque de harcèlement n’est pas loin.