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URGENCE ?

intervention en urgence

L’urgence devrait rester exceptionnelle, comme celle, triste à pleurer, de se battre pour éteindre les feux incontrôlables de ce terrible mois de juillet en Gironde. Elle devrait être réservée à certains métiers d’élite comme les pompiers, les infirmiers-ères et les urgentistes qui en font leur quotidien.
D’ailleurs, ils sont organisés pour ou lutent constamment pour que ça fonctionne… eux.


Dans le quotidien de l’entreprise, il ne devrait pas y avoir d’urgence(s).
Lorsque l’on y diagnostique l’urgence, on réalise qu’elle est généralement créée, tout simplement : l’urgence est artificielle.
Manque d’organisation, procrastination, mise sous le coude, sujet peu motivant ou complexe, déficit de communication interne, mauvaise gestion des priorités, défaut d’anticipation, …


Alors ce qui n’était pas urgent le devient. On peut même s’y complaire, dans l’urgence. Et, dans les entreprises, il y a pléthore de profils de « pompiers »: celui qui monte le plus vite au feu se sent alors indispensable, important, utile, unique.


Nous devrions supprimer les urgences en entreprise, les pacifier, planifier.
Mettons, c’est notre conseil, des « respirations » dans nos agendas. Comme des coupe-feux salutaires en forêt, elles accueilleront les vraies urgences.
Et commençons par discerner finement les notions d’importance (ce qui doit être fait, mais pas toujours urgemment) ou de prioritaire (important et immédiat).

Une urgence quand même ? Oui. En ce 1er août, platefoRHm pense que l’urgence est de prendre un repos bien mérité. Mais ça, bravo, vous l’aviez bien mis sur vos agendas…