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Marchands de sommeil

débrancher ?

Nos modes de vie changent. Notre façon de travailler aussi. Les outils mis à notre disposition ne sont, à l’évidence, plus ceux d’il y a 20 ou 30 ans. Ceci n’est pas neutre et nous sommes tous, quotidiennement, les témoins de notre adaptation – à marche plus ou moins forcée – aux formes nouvelles de travail.

Alors que la prise en compte de la pénibilité au travail est très présente dans les revendications et discussions autour de la réforme des retraites, il est manifeste que les tâches physiques ont diminué. Il serait erroné de déduire de cette évolution une diminution de la charge de travail et de la fatigue qu’elle induit. En effet, parallèlement, la tâche «mentale» a augmenté. Cet accroissement des tâches mentales est favorisé par ces évolutions récentes des outils et formes de travail, et cela n’est pas sans conséquence. Ainsi, en entreprise, il y a une rupture très claire entre le temps biologique et le temps technologique. Cette rupture impacte le rythme de travail et son amplitude. Répondre à un courriel ou à un appel téléphonique, fut-il bref, durant la pause méridienne est une situation courante. «Checker» ses mails à des heures plus tardives et, en tous cas, en dehors des heures habituelles de travail – au mépris du droit le plus élémentaire à la déconnexion – l’est tout autant.

De fait, le temps consacré au repos ainsi qu’au sommeil en est réduit. Or l’importance du sommeil dans notre compétitivité est négligée. Il y a quelques années déjà, le Docteur GIORDANELLA parlait du sommeil comme du «dernier facteur de croissance à conquérir».

Ceci nous conduit à nous interroger sur une meilleure répartition du temps de travail mais aussi sur les moments de la journée propices aux discussions stratégiques. Nous devons réfléchir, ensemble, sur les outils et méthodes de travail les plus adaptés à la préservation de notre rythme biologique.Le défi est immense!

PlatefoRHm est prêt à le relever.

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